Ténèbres, brouillards, vous les avez tous tués Seuls, paumés dans la nuit qui les a entourés Je les voies tous, un après l'autre divaguer.
Mais qu'elle est donc cette folle lueur d'espoir Que je vois briller dans leurs yeux, dans ce miroir Tout me parait gris, triste sans aucun espoir.
Ils sont rejetés par des êtres dits normaux Mais que peut donc bien vouloir exprimer ce mot Sinon l'entière acceptation de tous nos maux.
Les voilà partis sur la route du rejet Les voilà seuls, peut-être à jamais Leur choix est le refus de cette société.
Ils ne vivent tous que de refus et d'espoir Ils demandent tous qu'à ne vivre hors du noir Ils veulent vivre autre chose que d'espoir.
Ils désirent tous par leur autodestruction Combattre ce monde. Ainsi ils pourriront Ce système qui les a toujours étouffés Qui cherche sans arrêts à les conditionner.