Disparue,


Les fleurs de l'éxistence
Flanent dans l'insouciance
Et le temps s'évanouit.

Son image s'en ira
Au détriment de ses pas
Aux fils des jours disparus.

L'imaginaire aux fleurs nues
Court et se noît dans les rus
Perdant son éclat joli.

Et les nuages vaporeux
Volent et trichent dans les cieux
De leur larmes retenues.

Les souvenirs revenus
Retiennent toutes éperdues,
Revisitées, nos pensées.

Esseulées, elles meurent
Toutes auprès de notre coeur
Entourant la jeunesse.

Au retour vers le passé,
Nous courons émerveillés
Souhaitant nous ressuciter.

Criant au passé perdu,
Nous nous voulons retenu
Oubliant nos faiblesses.


Basile Béranger Chaleil


Le 14 Août 2013
 



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