La Lozère
Gabalum,


De cette conquête à ce pays d'aujourd'hui
L'ère celtique des Gabales que César
A tenté de faire disparaître à conquis,
ne reste plus que de rustiques montagnards.


Peuple libre, de Rome furent ennemi,
Vaincus ils sont toujours restés indépendants.
Dans leurs montagnes enneigées, derrière à l'abri
Jusqu'à l'arrivée du pays de gévaudan.


Lieux sauvages servant d'asile à tous prescrit
Comme tant de chrétiens dans leurs catacombes
Lisant la Bible, ils s'y réunissaient les nuits
Attendant dans le chant des heures moins sombres;


Se déguisant, sur la tête leur chemise
Tous les receveurs du droit de capitation
Pendirent aux arbres leurs si belles prises
D'où camisards ils en prirent un jour le nom.


De ces années sévissait la persécution
Des familles étaient condamnées aux galères.
Tous protestants se retrouvaient dans les prisons
Brûlés ou pendus, périssaient tous les pères.


Ils s'en allèrent tous, quittant leurs montagnes
Habitants de ce pays pauvre et stérile,
Cultiver ailleurs la terre en Espagne
Vivre une vie meilleure et plus tranquille .


Pour ceux vivant au milieu de leurs montagnes
Dans une contrée pauvre et aride, exposés,
Les enfants filent la laine dès leur jeune âge
Aux rigueurs de l'hiver durant six mois entiers.


Paysans à la vie laborieuse et pénible
Leur nourriture reste simple et frugale,
De lards aux légumes secs et pain de seigle
Ils aiment le vin de cette vie brutale.


Attachés à leur culte, à leur village
Ils conservent tous leurs vieilles habitudes.
Au costume grossier qu'ils portent à tout âge
Le favorisant face aux vicissitudes.




Le mercredi 26 décembre 2012
 



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