Fau de Peyre
La fête du village,




Ton absence s'acharne sur toute mon âme
Et m'a fait rêver à ta lointaine vertu.
Au son de cet accordéon qui s'enflamme
Le bal musette éclaire mon coeur éperdu.

Si lointaine de moi, je rêve à tes pensées
Au beau milieu du chant effréné des oiseaux
J'imagine tes yeux au son de la bourrée
Le regard perdu et fixé sur le ruisseau.

Les cloches de l'église sonnent le trépas
Et me font souvenir cette froide absence.
Elle qui m'entoure au terrible son du glas
Jusqu'à me faire regretter ma naissance.





Le 22 juillet 2007

 
 



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