La solitude des Sentiments,





Le rêve de cette vie presse tous mes ennuis
Je cours, je voyage sans frontière, sans arrêt.
A la moindre lassitude qui m'étreind, je fuis
Pour ne plus jamais mourir une vie abandonnée.

Imperturbable Don Quichotte qui court la vie
A la folle recherche de l'heureux sentiment
J'imagine l'insolite univers de ma vie
Qui me rendrait juste la volonté d'un instant.

Traversant le feu incessant de cette folie
Je m'arroge le droit de mentir sans faiblesse
Tout en parcourant par intermittence mes cris
Tachant d'obtenir le pardon de la détresse.

La rose de la vie illumine la Terre
Et s'éveille à chaque merveilleux matin nouveau
A la senteur énigmatique de Déméter
En se déposant tranquillement sur mon piano.




le 04 mars 2005
 



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