Regards croisés,




Sur cette Lune ronde se pose un regard
Il cherchera en vain la Vérité qui triche.
S'arrête alors le Monde triste du Miroir
Les ondes magnétiques du Soir s'affichent.

Loin du Feu des ténèbres qui ronge à la mort
Il déserte toutes les pensées de l'esprit.
Celles qui nous renvois à jamais à nos tords
Qui nous rende malheureux durant les nuits.

L'ombre invisible du cœur traine dans les rues
Rien ne nous oblige à devoir la respirer.
Sombre comme les idées qui sont parcourue
Elle étreins quelque fois la vie assassinée.

Chaque tourment flâne au grès du Vent passé
Et seule la Paix de l'Esprit sera l'ennui.
Rien ne pourra certainement y remédier
Si ce n'était l'Au delà dans une autre vie.

Seconde après seconde, meurt le Temps perdu
Il va rejoindre les méandres de la Vie
Pour n'être que repères vides et tordus
Et vivre ainsi les controverses de la Vie.

Le désir du seul rêve ne suffira plus
Pour parfaire une réalité d'autre fois.
Présence lointaine et si proche à la fois
Les sensations d'impuissance sont revenues.

La ronde Lune vide sa blanche candeur
Sur ce monde féroce, noir de l'absence.
Sa lueur s'envole avec le regard qui meurt
De celle qui restera une naissance.



le 02 janvier 1999
 



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