Javols
 
Les genêts,
 
 



Dans mes rêves d'antan qui parcourent ma vie
Je m'en retourne y vivre dès que possible.
De ces heures d'automne aux couleurs de midi
Me pressent pour que nous y vivions ensemble.


Je n'oserai rêver autre chose de mieux
Que de retourner enfin sur cette terre
Pour y terminer ma vie et y mourir vieux
Rejoindre mes illustres inconnus ancêtres.


Autrefois capitale, encore aujourd'hui,
Seule et isolée, tu résistes, tu es là.
Acharnée, face aux temps tu es toujours ma vie.
En moi, bien au contraire tu demeureras.


De mes cendres je fumerai tous les genêts
Qui m'ont vu apparaitre et grandir en hiver
Me guidant de leurs arômes jaunes d'étés
Jusqu'au soir de l'école cornaqué par mon père.

Les moments de ma vie où glanent mes pensées
Les rêves de mes nuits s'en retournent au pays.
Ces images vécues me tiennent éveillé
L'âge venant, cette destinée me réjouit.

Le chemin de l'école, à l'orée du soir,
Quitté un été, revit dans mes souvenirs.
J'essaie de vivre ma vie avec cet espoir
Qu'un jour très proche je pourrai y revenir.


Le partage indicible de ce sentiment
Arpente ma continuelle inspiration
Et se reflète souvent dans les plaies d'antan
Qui jalonnent mes nombreux chemins d'affliction.

De mes cendres je fumerai tous les genêts
Qui m'ont vu apparaitre et grandir en hiver
Me guidant de leur arôme jaune d'étés
Jusqu'au soir de l'école cornaqué par mon père.




Mercredi 26 décembre 2012



 
 



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