Juste le temps d'un été,




Il y a quelque part dans mes rêves enfouis
Une très vieille maison qui m'a toujours souri
Il y a seize ans déjà. Je me souviens depuis.

Elle est vieille et isolée dans la campagne
Entre la rivière et la départementale
Elle était si belle. Elle n'avait pas d'âge.

Vivaient-là en complète et totale liberté
Trois enfants, leurs parents juste le temps d'un été
Jamais de mon vivant je ne pourrai l'oublier.

Nous faisions aux automobilistes qui passaient
D'un geste d'enfants heureux un bonjour d'amitiés
Nous le fîmes sans le savoir à des policiers.

Souvent passait nous voir le vieux propriétaire
Sa voiture avait dû voir la guerre
Et lui sans aucun doute avait dû la faire.

Un jeune homme venait à la rivière pêcher
De temps en temps il passait nous voir pour discuter.
C'était le bon vieux temps, juste le temps d'un été...




Samedi 26 mars 1983
 



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