La machine infernale,




Noire nuit de mon coeur encore jeune et plein d'ardeur
Depuis mon réveil que j'ai même oublié, j'ai de plus en plus peur
Où sont donc les temps sauvages où à chaque pas nous guettait la peur 
De ces temps lointains point je ne connaissais la laideur.

J'ai avançé à tatons dans cette nuit épaisse
Je suis tombé maintes fois et avec acharnement sans cesse
J'ai appris à me relever. Sans nul doute avec détresse
Mais quelque fût mon destin j'ai lutté sans faiblesse.

Le monde a tant changé, les hommes en ont profité
Plus rien au monde sauf eux-mêmes n'a jamais pû les arrêter
Maintenant que peur et doute subsistent, nous voudrions tout stopper
Mais n'est-il pas trop tard désormais pour recommencer.



 
Dimanche 09 Janvier 1983.
 
 
 



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