Journal posthume,


Il est zéro heure comme ma vie
Une musique s'accroche à mon coeur
Sentiments qui reviennent, oubliés
Des rêves d'un canapé endormi
Des jours et des semaines de bonheur
Avec des phantasmes qui s'envolaient.


Seul ou entourés, j'étais que douleurs
Avec une vie de moments ratés
Seul ou encore avec ma tristesse
Cette musique là qui vient d'ailleurs
Me rappelle des moments égarés
L'expérience ayant d'autres faiblesses.

Triste de perdre l'enfant que j'aime
J'ai que regrets de cette vie ratée
Apprendre à vivre si différemment
Je rêve d'un grand amour sans haine
Désir d'une souris aux yeux blessés
Avec, j'oserai vivre tendrement.

Journal posthume ou espoir qui renaît
Je m'entoure d'un véritable ami
Qui m'apporterait que de bons conseils
Je ne vois la vie que du bon côté
Mais je fuirai toujours ce monde gris
Qui s'acharne à m'enlever mes ailes.


Janvier 1991.
 



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