Le temps des bourgeons,



Où est mon temps de jeunesse où je rêvais de liberté
Où est mon temps de jeunesse où je pouvais m'évader
Je rêvais de liberté sans savoir que je l'avais
Je voulais d'un meilleur monde sans savoir que j'y étais.

J'étais malheureux dans ce bonheur que je détenais
J'aurais voulu avoir plus mais je devais me résigner
Je me sentais perdu sans personne qui me comprenait
Et malgré tout ce désarroi  j'ai encore lutté.

Ô jeunesse ! Tu es si belle une fois enfuie
Pourtant quand nous t'avons, nous ne savons t'apprécier
Rien en ce monde ne pourra te remplacer
Je ressent en toi le souffle de toute une vie.

Où est donc mon temps de jeunesse où je pouvais rigoler
Où est donc mon temps de jeunesse où je rêvais que d'aimer
Je pouvais rigoler inconscient du monde qui m'entourait
Du bonheur que je voyais croyant ne pas le posséder.

Je voulais être heureux dans ce monde que je ne comprenais pas
Et maintenant que j'entrevois les desseins de ce monde en folie
Je regrette amèrement les jours heureux de ma jeunesse enfuie
Je veux rester un enfant. Vivre en adulte je ne le veux pas

Ô jeunesse ! Tu es le trésor de notre vie
Pourtant quand nous t'avons, nous ne savons t'apprécier.
Rien en ce monde ne pourra jamais te remplacer
Tu es pour toujours le souffle de toute une vie.




Dimanche 07 février 1982
 



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